• Première transformation

    Le sifflement d'un fer de lance

    Bien trop proche,

    Et le regard perçant du guépard

    Dont je sens la présence,

    Transperce mon corps d'une facilité exaltante

    Qui m’effraie.

    Je me réjouis pourtant,

    De l'improbable invisibilité

    Que la nature m'offre.

    Celle-ci purge ma conscience et brises mes certitudes

    D'un revers de pensée obstinée.

    La libération de la non-humanité du commun,

    M'aide à me fondre totalement,

    Dans le monde hostile qui m'emprisonne.

    Devenue lui, le savoir pur de cet environnement

    S'écoule sur ma mémoire.

    Cette forêt m'apparaît sécurisante et excitante,

    Car maintenant devenue bête sauvage,

    Elle m'appartient.

    Métamorphe.

     

    Maddy


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